Camps réfugiés Lesbos et Chios – 2017
Samira et Aminata, réfugiées congolaises (RDC)
Près du camp de Moria - Lesbos, Grèce, 2017
Jeunes réfugiés - Près du camp de Souda - Chios, Grèce, 2017
Mohammed, réfugié marocain - Camp de Souda - Chios, Grèce, 2017
Samir, réfugié afghan - Devant le camp de Souda - Chios, Grèce, 2017
CAMPS REFUGIES LESBOS ET CHIOS – 2017 (EN COURS)
Jusqu’en mars 2016 le réfugiés arrivés jusqu’en Turquie et qui réussissaient à quitter ses côtes pour rejoindre les îles grecques, une fois acheminés vers Athènes pouvaient nourrir l’espoir de rejoindre le nord de l’Europe par la « route des Balkans » (à travers Macédoine, Monténégro, Croatie, Slovénie, Autriche, voire Bulgarie, Serbie, Hongrie, Tchéquie, au gré des fermetures des frontières).
Aujourd’hui il n’en est plus ainsi.
Quelques jours à peine après la fermeture du point de passage d’Idomeni, entre Grèce et Macédoine, l’accord EU-Turquie du 18 mars 2016 stipulait la fermeture de toute voie d’accès terrestre depuis le territoire turque vers l’Europe.
Malgré les accords de Schengen, plusieurs états ont décidé de réintroduire le contrôle aux frontières, d’autres ont bâti des barrières physiques, jusqu’à la récente constitution de la Coopération sur la Défense de l’Europe centrale entre Tchéquie, Slovaquie, Hongrie, Autriche, Slovénie et Croatie, qui prône une politique encore plus dure, jusqu’à l’utilisation des armes, pour maîtriser le passage des migrants à travers leurs territoires.
60.000 réfugiés se trouvent actuellement sur le sol grec. Depuis le 1er août 2017 le gouvernement a décidé de ne pas renouveler les contrats d’une dizaine d’ONG et reprendre en main la gestion de la crise migratoire dans les cinq grandes îles de l’est de l’archipel, où 14.000 personnes attendent depuis un an que l’on décide de leur sort.
Ici, quelques brefs moments échappés à la dureté des conditions de vie dans les camps…